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Teulé, Jean 
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Madame de Montespan, avant de devenir une des favorites du Roi-Soleil, a vécu l'amour fou avec Louis-Henri, son mari légitime. Endetté, celui-ci n'arrivait plus à maintenir le train de vie du couple. Bien de sa
personne, la dame s'arrangea pour séduire le roi. Le mari ne l'entendant pas de cette oreille, il fit tout pour récupérer madame. Le cocu le plus célèbre de France ne reculera devant rien pour arriver à ses fins.
Dans le style roman de cape et d'épée, on peut trouver mieux. N'est pas
Alexandre Dumas qui veut. Il ne suffit pas de parsemer le roman de
scènes osées pour le rendre crédible. La description des moeurs de la
cour de Louis XIV peut amuser à certains moments. L'hygiène déplorable
des courtisans arrive même à soulever le coeur. A la lecture du livre,
on ne peut se défaire de l'impression de scènes «à faire». Les
galipettes sont, si j'ose dire, téléphonées.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
8/1/2010
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Teulé , Jean
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Madame de Montespan a laissé plus de traces dans l'histoire française que son mari, alors que c'est lui le véritable héros du couple. Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, est un jeune noble désargenté et amoureux fou de sa femme,si belle, aux formes si généreuses et si parfaites qu'elle fait tourner la tête du plus humble, les apprentis de la rue, au plus distingué, le roi Louis XIV.
Le problème de ce genre de récit, qui mêle histoire et fiction, est le questionnement du lecteur face à la liberté de l'auteur. Où est la vérité, où est l'exagération, où est la fiction ?
Mais ici, cela n'a en fait aucune importance tant le lecteur est emporté par le personnage hors norme du Montespan, qui ne pouvant rivaliser avec le Roi, choisit d'afficher ouvertement son statut de cocu en ajoutant sur son carrosse une paire de cornes. Le personnage est truculent, entier, intègre, passionné, la langue est verte, parfois vulgaire, parfois savante. Les odeurs de Paris vous chatouilleront le nez, le froid du château en ruine vous glacera; Jean Teulé a su faire renaître cette époque pour le plaisir du lecteur !
La fin est extraordinaire car Le Montespan restera jusqu'au bout l'homme qui a le plus aimé la Montespan. Qui ne rêverait pas d'un tel amour? Peut-être que ce titre touchera plus les femmes que les hommes... le mot touchant définit parfaitement ce personnage.
Cette édition est agrémentée de quelques reproductions qui vous plongeront dans l'époque.
Depuis que je l'ai lu, je l'ai déjà offert trois fois, tant j'avais envie de faire partager ma découverte de ce personnage!
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Christelle Divry
(36 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
2/1/2010
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Teulé, Jean
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Un livre qui m'a fait mourir de rire.
Le Marquis de Montespan épouse Françoise, huit jours après l'avoir rencontrée. C'est l'amour fou, et l'amour, ça ils le font souvent. Françoise est belle, simple et douce avec son époux… au début en tout cas. Les problèmes d'argent du marquis ne semblaient pas la déranger…au début. Jusqu'au jour où elle devient l'une des favorites du Roi, La fameuse Montespan. Son époux, loin de voir ceci comme un honneur, refuse tout l'or qu'on lui propose contre son silence, et décide au contraire de faire beaucoup de bruit. Car de l'argent, il n'en veut pas! Il veut sa Françoise, dont il est amoureux. Il décide alors de faire poser des cornes à son carrosse, devenant la risée de tout le monde. Tout le monde est scandalisé! Pourquoi se donner en spectacle de la sorte, et vivre dans un château miteux, quand on pourrait juste se taire, et être traité en Prince.
Ce livre est un pur régal. J'ai aimé l'amour inconditionnel que Le Montespan porte à sa femme, jusqu'au bout. Rien de ce qu'elle fera ou dira ne lui fera arrêter de l'aimer, et il veut à tout prix qu'elle revienne. Il est persévérant, son amour ne souffre aucune condition, et surtout, aucun doute.
Ce que j'apprécie beaucoup dans les romans qui traitent de pans de l'histoire, tel que le règne de Louis XIV, ce sont ces petites anecdotes qui nous donnent une vision plus «pratique» de la manière dont vivaient les gens à l'époque. Je peux vous dire que l'image Glamour que l'on pourrait avoir d'une cour royale en prend un choc.
Échantillon:
Extrait p.73: «Des femmes se baissent et pissent sous leur robe, des domestiques arrivent et passent la serpillière», et là, j'y suis allée doucement.
J'ai aussi apprécié le contraste entre l'époque évoquée et l'écriture très moderne de Teulé.
A lire si vous voulez passer un bon moment!
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Lyvia
(7 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
9/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Teulé, Jean
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Quand Françoise et Louis Henri se rencontrent, c'est le coup de foudre : marié huit jours plus tard, ils s'aiment très fort, et dans toutes les positions possibles et cela aurait pu durer ad vitam aeternam, ils auraient été très heureux et ils auraient eu plein de petits Montespan. Mais voilà, Françoise, dite Athénaïs, est introduite à la cour et elle éblouit le roi soleil! On connaît la suite : ascension fulgurante auprès de ce roi court sur pattes et portant talons hauts, et qui, parait-il n'a pris qu'un seul bain dans sa vie. Passablement obsédé sexuel, il va lui faire huit ou dix bâtards, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire... Il est vrai qu'il a une façon bien à lui de lui offrir des colliers de perles.
Et le cocu, dans tout ça? Il devrait être fier que sa jolie moitié ai eu l'heur de plaire à un si grand (?) roi, qui a d'ailleurs l'habitude de couvrir les maris de ses favorites d'honneurs et d'or. Que nenni: Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, amoureux fou de l'infidèle, Gascon pauvre et bouillonnant, va prendre la chose très mal et sommer le vil séducteur de lui restituer son bien le plus précieux, multipliant les scandales, et portant ostensiblement ses cornes!
Le roman suit l'ordre chronologique par des sortes d'instantanés très colorés, truculents, picaresques, parfois paillards, voir scatologiques, comme d'ailleurs l'était cette époque, ce qui contraste avec un langage très moderne. Bon équilibre entre le romanesque et l'historique,les choses les plus invraisemblables étant véridiques. On pourrait regretter un manque de liens entre les chapitres.
Le portrait du roi, d'ailleurs conforme à d'autres écrits, n'est pas flatteur, celui de la favorite, prise de la folie des grandeurs non plus.
Mon livre préféré pour 2009...
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Jean-Louis Roche
(101 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
1/1/2009
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Livre(s) de Jean Teulé critiqué(s) sur le Guide
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